Florian MALLET

Léa : Peux-tu présenter ton activité ?

Florian : Je suis géographe (bureau d’études ASTERRE). Ma mission consiste à aider les collectivités territoriales dans leurs projets d’aménagement du territoire et notamment sur les problématiques environnementales : risques naturels, gestion agricole, continuités écologiques, climat etc. L’objectif d’ASTERRE est d’enrichir la connaissance sur les territoires (milieu urbain ou rural) pour permettre un aménagement plus durable de l’espace.

Au quotidien je fais de l’analyse spatiale, de la cartographie, du traitement d’images satellites et du travail sur le terrain. C’est une démarche de recherche appliquée, de la réflexion méthodologique jusqu’à l’interprétation des résultats. Les produits finaux sont des rapports techniques et scientifiques.

Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier ?

Le fait que je sois en indépendant, c’est encore tout nouveau pour moi après avoir passé 10 ans à la fac.

Un des aspects que j’aime beaucoup est le fait de créer de la connaissance pour que les décideurs comprennent leur territoire. Cela permet de mettre en place des aménagements plus réfléchis et aux problématiques de l’environnement d’être mieux prises en compte. Et puis ce sont souvent des projets à courts ou moyens termes, avec une application sociétale concrète. Je donne des conseils par rapport aux études que je réalise, j’essaye d’orienter les plans réglementaires pour que les meilleures décisions soient prises.

Est-ce que tu peux nous apprendre quelque chose qui concerne ton activité ?

J’ai failli être piégé par une crue torrentielle dans les alpes durant ma thèse. Hormis ça, ce n’est pas un métier à risque !

Selon-toi quelles sont les 3 qualités pour être indépendants ? 

Tout d’abord, il faut énormément de rigueur dans son travail. Il faut être détendu parce qu’on peut vite craquer quand on voit tous les projets qui arrivent en même temps. Et il ne faut pas rester isolé, il faut aller chercher les gens, animer ses contacts et être réactif.

Pourquoi avoir choisi de venir travailler en espace de coworking ?

La première des raisons est que j’ai fini ma thèse cette année donc je n’avais plus de bureau. J’avais le projet de collaborer avec Philippe que je connaissais déjà, j’avais eu l’occasion de venir à La Passerelle pour travailler avec lui. Ça s’est fait assez facilement, l’espace est proche de chez moi, je trouvais le lieu agréable donc j’ai décidé de venir.

Ce que j’apprécie vraiment dans un espace de coworking, c’est le fait d’avoir des collègues qui n’ont pas du tout les mêmes activités. On ne compare pas notre travail ce qui permet de discuter d’autre chose que du boulot et ça fait vraiment du bien. C’est comme une grande colloc’ !

A La Passerelle vous êtes très réactifs, tout fonctionne tout le temps. Tout est pensé avec goût : la décoration, les aménagements, surtout la machine à café ! L’espace commun est très agréable, il y a une bonne dynamique grâce aux activités qui nous sont proposées régulièrement, et vous nous demandez beaucoup notre avis c’est très gratifiant.

C’est un espace de vie plus qu’un espace de travail.